J'avais à peine onze ans quand je l'ai entendu la première foisDès ce moment là j'ai senti que ça ferait parti de ma vieDevant le miroir je répétais ses gestes jours et nuitsJ'écoutais ses chansons j'apprenais toutes les parolesChaque mélodie, chaque intonationJe voulais chanter exactement comme luiJ'avais hâte de monter sur scène j'espérais qu'un jourQuelqu'un me dirait Hey Johnny tu chantes comme ElvisC'était un homme qui se donnait sur la scèneEt le monde entier savait l'aimerUn homme seul croyant à son destinTenant le monde entre ses mainsMais le king n'est plus il nous a quittésIl ne reste plus qu'un souvenirDu simple ouvrier à sa majesté on ne pourra l'oublierNon le king n'est plus, le king n'est plus ses chansons vivrontC'était un homme qui avait réussiQui aidait toujours ses vieux amisEt il voulait tant partager son bonheurMais le roi n'est plus vive le roiMais le king n'est plus il nous a quittésIl ne reste plus qu'un souvenirDu simple ouvrier à sa majesté on ne pourra l'oublierLe king n'est plus non le king n'est plus ses chansons vivrontLe king n'est plus non le king n'est plus ses chansons vivrontAdieu Elvis tu vas nous manquer
Lui :Monaco,28 degrés à l'ombreC'est fou, c'est tropOn est tout seuls au mondeTout est bleu, tout est beau.Tu fermes un peu les yeux, le soleil est si haut.Je caresse tes jambes, mes mains brûlent ta peau.Elle :Ne dis rien,Embrasse-moi quand tu voudrasJe suis bien,L'amour est à côté de [D] toi.Lui :On est bienLui :Monaco,28 degrés à l'ombreTu ne dis plus un motJ'éteins ma cigarette, il fait encore plus chaudTes lèvres ont le goût d'un fruit sauvageEt voilà,Comme une vague blondeTu m'emportes déjà.Elle :Ne dis rien,L'amour est au-dessus de moi.
Pardonne-moi de te tutoyerMoi qui ne t'ai pas rencontréMais je dis "tu" à mes amisJe crois que c'est très bien ainsiJe t'écris une lettre difficileEt j'aimerais bien que tu la lisesD'abord parce que c'est importantS'il te plaît, lis-la et comprendsJe suis rentrée dans mon paysSans en avoir vraiment envieDe l'autre côté de la merJ'ai laissé tout une vie derrièreDes gens qui m'appréciaient pour moiCe que je suis sans autre choixPas pour l'image que veulent donnerCeux chez qui je viens de rentrerJe crois que j'ai un gros problèmeFait d'amertume et de rengainesOn me supporte on me tolèreEt on me fait aussi le guerreLà-bas j'avais la libertéDe pouvoir rire et m'exprimerAlors pourquoi suis-je revenueJe ne sais pas je ne sais plusJe te confie mon désespoirA toi qui viens et qui repartPuisqu'une fille qui porte unSans fard ni comédie divineQui n'a pour elle que sa guitareQuelques vers où elle en a marreEt bien c'est pas vraiment une femmeC'est n'importe quoi sauf une dameTu vois comment en considèreCelles qui refusent d'être vulgairesDe vivre le rôle d'un monde machoEt qui le pensent et disent hautL'an 2000 ce n'est pas si loinMais il ne reste tout ce cheminBref tout ça me rende tellement tristeQue je me sens presque féministeElles sont comment les filles chez toiDans ton pays loin tout là-basSont elles en peu respectueusesOu bien aussi lâches et hideusesJe sais que tu ne répondras pasD'ailleurs j'écrive pas pour çaJe voulais juste cracher ma haineFace à un monde qui me fait de la peine